Mon intuition (merci 😉 ) m’à guidée à retourner à mon blog, et voilà que de fil en aiguille je retrouve cet article à l’état de brouillon. Il colle parfaitement à ce dont j’ai besoin +++ en ce moment et que je pense que nous devrions cultiver au maximum: ce que nous souhaitons au plus profond de notre coeur.
Pour savoir ce que je veux, j’ai besoin d’enlever les filtres, croyances, etc..
Et dans une période de confinement ou d’exclusivité à soi-même comme lorsque l’on traverse une dépression ou un post partum, ces outils m’aident au quotidien.
Je vous présente donc l’article original qui date de 2016.
Dans le passé j’ai été de ces personnes qui vous disait quelque chose en voulant d’abord votre bien avant le mien. Puis il y a eu ce gros changement fin 2012, et .. une nouvelle vie qui commençait !
J’avais ce principe en tête de « fais aux autres ce que tu aimerais qu’ils te fassent » mais j’en oubliais le début « aimes toi et le ciel t’aidera ». Je découvre depuis plusieurs années que se faire du bien d’abord à soi et ensuite aux autres est salvateur. Cette nouvelle découverte combinée à l’attention aux autres pendant tant d’années est en fait un combo super pratique ! Explications.
Apprendre à exprimer mes besoins d’abord
Ne serait-ce que par des actions simples comme se servir à table. Il m’arrive de servir d’abord les autres avant moi si je suis invitée Chez moi en revanche (et merci Laurent), je tente de prendre en conscience cette décision : est-ce que j’ai envie de servir l’autre avant moi ou j’ai envie qu’il me serve, ou que ce soit moi qui me serve avant lui ?
Cela parait complètement anodin de prime abord et en réalité c’est très simple : j’ai besoin de me nourrir moi-même. Si j’ai faim, je vais d’abord me nourrir avant de pouvoir donner de la nourriture à l’autre. Si je suis fatiguée, je vais d’abord me reposer avant de pouvoir aider l’autre.
Apprendre à décoder ce que les autres déclenchent en moi
Rentrer en connexion avec l’autre est un plaisir que j’ai. Et pendant longtemps, le fait de ne pas être en totale symbiose avec l’autre déclenchait en moi de l’anxiété, des peurs d’être abandonnée. La vie m’a montré des boss ultra autoritaires, des relations personnelles très fusionnelles, qui finalement m’empêchaient d’être vraiment moi. Parce que je laissais cette peur m’envahir ou laissais tout mon pouvoir d’action à l’autre, je devenais « suiveur ».
Désormais, dès que j’y arrive et le plus souvent possible, j’observe les disputes , ce que cela soulève en moi.
Qu’est ce qui à « résonné », si je regarde vraiment profondément:
- est-ce que je me suis trompée de réalité parce que je pensais que l’autre allait subvenir à mes besoins, ou
- est-ce que c’est que le partage des tâches (au boulot, avec un projet partagé avec un collègue, ou à la maison avec le partage des tâches) n’était pas équitable, ou
- est-ce que je suis fatiguée et que j’ai besoin de prendre du repos avant de faire quoi que ce soit ?
- est-ce que j’ai besoin de remplir mon réservoir (même quelques minutes) affectif, de joie, de détente ?
- etc..
Au début c’était difficile de dire non, mais .. dire non c’est en fait dire oui.
Dire non, c’est dire « non je ne trouve pas drôle ces blagues car elles me font de la peine ». Et d’expliquer pourquoi. Ce qui m’amène au point suivant : le « tu » tue.
Comprendre comment communiquer : le tue, tue
Que cette phrase fais sens pour moi ! Et qu’est ce que je l’ai entendue puis utilisée !
En fait c’est très simple: dès que je suis dans une situation, qu’elle soit inconfortable ou au contraire très plaisante : j’utilise le « je » ! Et au M A X I M U M , j’essaye de décrire la situation dans les termes les plus précis possibles.
Exemples :
- « Je me sens blessée par cette blague car je n’ai plus de confiance en moi etc.. » … au lieu de « tu m’a fais du mal »
- « Je trouve ce paysage magnifique »… au lieu de « tu le trouves beau ce paysage ?, moi j’adore »
Et salvateur aussi lors de disputes. Si c’est trop dur soit de prendre du recul pour observer son comportement et non réagir au 1/4 de tour : se retirer, dire que c’est trop pour l’instant et besoin de reprendre ses esprits, pour y revenir plus tard, à tête reposée.
Finalement c’est un peu comme cette grosse rédaction ou ce projet sur lequel il nous faut une attention pleine. Le moment où c’est trop on ne s’acharne pas. On se repose et on y retourne plus tard, quand la tête est « calme et posée » -> comme par magie les solutions sont là beaucoup plus rapidement.
Ce qui m’amène au dernier point : le corps, l’écoute et les sensations.
Apprendre à écouter son corps
Un billet avec le même principe mais appliqué au sons existe sur le blog. Je t’invite à y aller si tu es curieux sur la manière dont un son peut changer ton environnement. C’est dans la même lignée que je trouve que l’apprentissage des signaux de son corps me met droit dans le chemin de mon intuition. Et c’est le point, à mon sens le plus facile, une fois que j’en ai eu pris conscience, à mettre en pratique.
Je remarque que dès que je suis à l’écoute de mes sensations, mon mental se détend et les solutions n’ont pas lieu d’être car il n’y a pas de problèmes !
Je suis en train de travailler et j’ai soif, ou envie de faire pipi : je n’attend pas de finir ma phrase ou ce que je fais, j’y vais tout de suite ! Je sens que mon ventre à faim, avant même de me faire mal. Ce n’est pas encore midi ? Ce n’est pas grave, j’y vais quand même !
Et cela marche aussi avec les aspects positifs. Cette position assise en tailleur est vraiment confortable, je sens que mon dos est droit, que mes pieds touchent mes cuisses et je me sens calme et posée. Je vois que mon conjoint souris et j’observe son regard, je ressens tout l’amour qu’il en découle. Je ressent le soleil et ce plaisir qu’il à me réchauffer malgré le givre qui s’est posé au sol. Et c’est déclinable avec la musique que l’on écoute, les couleurs qui nous réchauffent, etc..
M’écouter au plus profond
m’aide à développer mon intuition
Cela passe par :
- la définition de mes besoins réels -et pas ceux que j’imagine plairons à l’autre
- si je ressens une émotion, positive ou négative je me pose, et j’essaye avant de répondre (si possible) de comprendre d’abord QU’EST CE QUI SE PASSE / POURQUOI elle déclenche cela en moi
- l’apprentissage d’une communication d’abord centrée sur soi (je) car le « tu » amènes du jugement inutile
- l’écoute de mon propre corps et de mon ressenti, et cette petite voix ou sensation qui « murmure mais ne crie jamais »…. vous la connaissez ? 😉 Postez là dans les commentaires