Comme certains de vous le savent, je me pose des questions sur mon alimentation.
Consommer : durablement et mieux (écologie / zéro déchet), dans le respect des matières (conseil en image : se connaître pour arrêter d’acheter 3 fois la même couleur ou forme), de soi (développer et écouter son intuition).
Vient ensuite tout naturellement : la nourriture, et en particulier, la consommation des animaux.
Et je me rend compte maintenant que j’avais des préconçues sur l’alimentation : notamment une : « les meilleures protéines pour moi, être humain, viennent de l’animal ».
Pour
quoi être végétarienne soudainement ?
Attention, je ne peux pas me qualifier de végétarienne car je souhaite me sentir libre de toute étiquette. Il n’est pas dit que je ne consomme pas une viande dans un burger ou que je découvre un producteur près de chez moi et que je lui achète des bestiaux. Peut être plus jamais je ne consommerai de viande, ou peut être occasionnellement, je ne veux pas m’étiqueter ou m’enfermer.
Mais pourquoi, moi, grande amatrice de viande rouge j’en viens maintenant, et petit à petit, à être aseptisée et plus du tout tentée par une viande épaisse et goûteuse ? Je n’ai pas la réponse (complète). Les amies (car oui ce sont surtout des femmes) qui sont végétariennes dans mon entourage ne sont pas très nombreuses et surtout pas contraignantes lors de repas partagés. Elles amènent ce qu’elles souhaitent manger ou mangent les entrées en plus grandes quantités (taboulé, houmous).
C’est un échange en bonne harmonie et des valeurs de chacun. Ce n’est donc pas une contrainte.
Des informations diffusées sur le net ?
Sûrement.
Je suis des Youtubeuses comme Eppcoline, et récemment elle nous parle de véganisme. Le véganisme pour moi va beaucoup plus loin (ne pas consommer de produits issus de l’animal : oeuf, lait d’ânesse pour les cosméto, pas de cuir, etc..). Je pense que la consommation en pleine conscience d’un animal acheté chez un boucher ou un producteur local (hors supermarché) est respectueuse. Je ne pourrais, comme mon frère le souligne, faire comme les chasseurs et tuer ce qu’ils mangent ensuite. Alors j’achète.
Et lorsque j’achète, je tente de consommer (en tout cas chez moi), des produits le plus respectueusement possible. Cela fait bien longtemps que je ne consomme que des oeufs bio ou avant le bio, élevés en plein air, ou des poulets labelisés rouge; mes parents nous ayant bien sensibilisés à ces notions ( Merci les parents !). Je « fuis » de plus en plus les produits de supermarché même si c’est un « effort » ou moins facile.
Et récemment ,mon regard s’élargit et souhaite se poser sur le processus en entier. De la source en passant par la production et la consommation. Alors quand j’ai vu cette vidéo sur l’ajout de nitrite de sodium dans les paquets de jambon, je me suis dis que d’en acheter même chez le boucher, ce n’était plus en accord avec mes valeurs. Auparavant il y a eu ces vidéos absolument affreuses dans les abattoirs. Qui peut aimer faire ce boulot ? Je me dis qu’en acheter c’est donner du travail à ces personnes…
L’idée préconçue que nous étions *naturellement* faits pour consommer des produits d’origine animale s’est évanouie à la réception de l’information supplémentaire qui suit.
En effet, je vais en étonner plusieurs sûrement mais je n’avais aucune idée de ce qu’était la présure dans les fromages. Je ne savais pas qu’il fallait rajouter cette substance pour que nous puissions la digérer, et que la majorité de la présure était animale. Encore moins qu’il en existait des synthétiques ou végétales.
Ce que je peux dire c’est que via la non-consommation de viande (même blanche) ce dernier mois et demi, j’en viens à découvrir de nouveaux goûts et textures. J’avais déjà commencé lors du programme d’Hiba mais sans vraiment en prendre conscience.
La dernière chose à laquelle je fais attention c’est la venue des produits que l’on consomme : le quinoa c’est très bon mais il vient du Pérou (bonjour l’écologie). Saviez-vous aussi que la Coop ne vend plus de sel de l’himalaya car notre consommation pousse les populations à consommer trop de ressources de chez eux ? Tant que faire ce peut j’essaye de consommer des produits qui viennent de mon environnement. Même si ce n’est pas évident (bananes, lait de coco, huile de coco, noix de cajou…). Alors je savoure et prend conscience en les consommant, d’où ils viennent, et j’évite les excès dans mes achats.
Enquête sur les alternatives et prise de conscience
C’est cet été je pense qu’une nouvelle étape à été franchie grâce au Facebook live de Lucie Woodward.
Ce qu’elle disait m’a vraiment étonnée, moi qui pensait que nous avions besoin d’un apport de protéines de 30% voire même 50% de l’alimentation ! Encore une idée préconçue !
Elle a confirmé (elle est coach nutritionniste) que nous n’avions besoin que de … 10 à 15% de protéines !
Voici aussi les autres aliments par lesquels vous pouvez remplacer la viande, si comme moi, elle vous fait moins envie :
- céréales riches en protéines
par exemples: lentilles, pois chiches, quinoa, sarazin, épautre, haricots, petits pois
– si vous pouvez privilégiez les farines anciennes dans le cas où vous aurez l’intestin poreux-
Et enfin, voilà le programme qu’elle nous conseille dans le cadre d’une activité sportive régulière:
- 65% de glucides
par exemple : bananes, pomme de terre/patate douce, carotte, maïs, topinambour, panais - 20 à 25% de lipides
avocat, colza, noisette, noix, poisson, tournesol, olive, maïs - 10 à 15% protéines , par exemple végétales (voir liste au dessus)
- 1,5 litre d’eau
A éviter : miel et confiture le matin, et sucres ou céréales sucrées.
A remplacer : muesli sans sucre, purée d’amande et noix de cajoux.
En « vrai », ce qui compte dans l’alimentation
Ce n’est pas ce qu’il « faut », on ce que « je dois » faire pour être en forme. Même si je mange de la viande, ou je mangeais de la viande, je n’en mangeais vraiment pas beaucoup, peut être une fois toutes les deux semaines (et encore) de la viande rouge, et sinon peut être.. 2 ou 3 fois par semaine de la viande blanche. En faisant des prises de sang, et avec des mois où je pouvais perdre beaucoup de sang, je n’ai JAMAIS eu de carences.
Donc.. si j’avais un conseil à me donner je me dirais :
« renseignes-toi et écoutes toi aussi. Croises les données médicales/scientifiques et celles de tes perceptions. Les besoins physiologiques sont aussi importants que la conscience que tu y mets quand tu consommes un aliment, et quand tu fais s’ouvrir tout tes sens (l’exemple de la clémentine dans l’exercice de sophrologie dont je vous avait parlé ici). »
Je remercie mes amis qui m’ont aidé à structurer cet article et vous propose aussi du contenu qu’ils m’ont suggérés ou tout simplement donnés leur avis. Merci à Laura, Christelle, Audrey, Paul, Baptiste, Ludovic et Julia.
- Diététique de l’expérience : 50 années d’observations, 50 années de réflexions, 50 années d’applications
- Vidéo « Quand la boucherie tue »
Et vous ? Vous consommez comment ? Avec ou sans viande ? Pourquoi consommer de la viande, pourquoi ne plus en consommer ? Saviez-vous que nous avions besoin d’aussi peu de protéines ? Comment concevez-vous vos repas ? Avez-vous des livres à conseiller ?
Images : wellandfull.com, www.tramier.fr, pixabay.com
2 commentaires
Bravo pour ce cheminement !
Pour ma part, il m’importe d’être d’être consciente que nous sommes constitués de ce que nous mangeons et buvons sans en faire une obsession, et donc de trouver le juste rapport à la nourriture qui est différent pour chacun.
Quand je me mange un produit carné, j’ ai conscience que l’animal que je mange à donné sa vie pour moi, sans le choisir. Soyons reconnaissant et conscient de la nourriture que nous ingérons. Et si nous mangeons un être vivant animal ou végétal remercions le.
Merci aussi à Hiba pour son cours ‘Healthy in Hurry’ qui m’a bien aidé à découvrir des nouvelles saveurs et à être plus consciente de l’action de manger ainsi que la nourriture. Se nourrir c’est nourrir son corps mais aussi son esprit. Etre en accord avec ce que l’on mange, c’est être en accord avec soi et par extension avec la terre au sein large.
Merci pour ton commentaire Audrey 🙂
Oui, la gratitude et la pleine conscience sont très importants je te rejoins.
Et finalement c’est ce qui fait que nous mangeons mieux : se poser, prendre le temps et « sentir » chaque aliments avec conscience !