La peur du rejet de l’autre. Il était une fois une jeune fille qui avait besoin d’ordre dans sa vie. Elle essayait de faire plaisir à son entourage par tous les moyens et semblait d’un point de vue extérieur très heureuse. La motivation de cette attitude : la peur du rejet ou de l’abandon par l’autre.
Ce préambule c’est un résumé simpliste de la manière que j’avais de vivre ma vie. Avant.
Je vous propose un retour sur les 3 histoires que je me racontais dans un monde parfait , et comment j’arrive maintenant à réagir en accord avec moi même et avec respect pour les autres.
L’histoire imaginée numéro 1 : je devine les besoins des autres et je rend leur vie facile, ils seront toujours heureux et cela m’évitera de me confronter à un refus ou à un reproche.
Pour mieux vivre: J’arrête de me raconter des histoires et comprendre ce dont j’ai vraiment besoin. Ce qui ne m’empêche pas de respecter aussi le besoin de l’autre, si tenté qu’il soit exprimé.
Par exemple:

se recharger pour mieux s’organiser
- Je m’autorise à lire un livre au lieu de faire une machine ou autre corvée
- J’ai des problèmes digestifs et besoin de contribuer à préserver la nature : j’achète des produits bio et je demande à mon mari de faire de même
- Je souhaite un équilibre entre corvées et créativité: je met en place un partage équitable des tâches ménagères.
L’histoire imaginée numéro 2 : en exprimant mon émotion à l’autre, je vais pouvoir résoudre mon problème.
Pour mieux vivre: Je me concentrer sur le problème à résoudre plutôt que ce que je ressens. J’utilise mes émotions comme sonnette d’alarme et non comme moteur.
Par exemple: Je suisen phase d’effectuer un déménagement de région de plus de 300km. Même si cela ne changera en rien mon service a mes clients existants, j’ai eu au départ peur de leur réactions.
- Au lieu de leur exprimer mon émotion face à cette situation, j’ai réfléchi. J’
les opportunités sourient aux contraintes
ai peur, et … comment je peux solutionner ce problème ? Par exemple: pour les contrats en cours j’organise des venues régulières puisque de toute manières une partie de ma famille et amis sont dans la région.
- Pour les nouveaux contrats je propose du tout Skype pour le travail à distance, et organise des allées et venues pour ceux qui souhaitent quand même garder le face à face.
- Mon émotion içi est positive car même si inconfortable, elle me permet de réfléchir à des solutions à mettre en place, et une stabilité à retrouver.
L’histoire imaginée numéro 3: mon entourage, même proche, ne s’énerve jamais car je m’exprime toujours avec justesse et eux aussi.
Pour mieux vivre, je demande à l’autre d’exprimer son besoin plutôt que de me l’imaginer et faire une montagne de suppositions (voire culpabiliser).

chacun sa responsabilité
Par exemple, je suis en voiture avec plusieurs autres personnes et il est convenu que si la personne qui conduit est fatiguée, les autres la remplacerons.
Avant, j’aurai demandé tout le temps comment la personne se sent, me sentant responsable de son bien être, puis je l’aurais forcée à prendre sa place malgré ma fatigue.
Maintenant, je comprend que l’autre n’est pas responsable de mon état de fatigue et inversement.
- La règle à été annoncée, la personne si elle se sent fatiguée, doit s’arrêter. Évidemment si je vois des signes évident de fatigue je lui propose, mais une fois suffit.
Bien que ce chemin se fait pas à pas, je me sens désormais bien partout la plupart du temps, du moment que les limites sont posées.
J’accepte aussi des moments d’inconfort où je n’arrive pas à me faire plaisir ou répondre à mes besoins et le prend comme une expérience pour la prochaine fois ! Mais alors… c’est ça vieillir ? 🙂
Et vous, vous avez eu des expériences similaires, des suggestions pour d’autres réactions que celles que je met en place ?